Le premier bassin du parcours d’eau du parc Chavat remis en eau

Patrimoine 10 juillet 2025

Le premier bassin du parcours d’eau du parc Chavat remis en eau

Ce 9 juillet 2025 s’est déroulée l’inauguration de la remise en eau du premier bassin du parcours d’eau du Domaine Chavat, situé devant la sculpture monumentale Le Mystère de la Vie.

Partenaires financiers et mécènes se sont réunis pour célébrer un moment fort pour le patrimoine de Podensac. Le premier bassin du parcours d’eau du parc Chavat, situé devant la sculpture emblématique Le Mystère de la Vie d’Ernesto Gazzeri, a été remis en eau après plus de 20 ans d’absence.

Ce bassin, restauré après plusieurs semaines de travaux d’étanchéité réalisé par l’entreprise Sorreba, marque le début d’un parcours symbolique mêlant nature, art et histoire. Cette restauration a pu être réalisée grâce aux différents partenaires : la DRAC Nouvelle-Aquitaine, la Région Nouvelle-Aquitaine, et le Club des Mécènes de la Fondation du patrimoine Aquitaine qui ont financé 70 % du projet.

Cette inauguration a eu lieu en présence du maire Bernard Mateille ; de Jérôme Guillem, conseiller régional (et maire de Langon) ; de Jean-Marc Depuydt, 1er adjoint et historien du Domaine Chavat ; de Christian Tilleau de la Fondation du patrimoine ; de Bruno Garabos du Club des Mécènes de la Fondation ; d’Astrid Llado, adjointe au maire en charge du patrimoine ; ainsi que des représentantes du Service Patrimoine et Inventaire de Nouvelle-Aquitaine.

Le parcours d’eau, imaginé en 1916 par le paysagiste Charles Bouhana, pour le compte de François Thévenot raconte le cycle de la vie à travers rocailles, cascades, méandres et sculptures, dans un esprit de jardin à l’anglaise. Un véritable hommage à la beauté et à la fragilité du vivant. « Ce projet s’inscrit dans une dynamique de transmission et de valorisation de notre patrimoine, entamée depuis 2008. » expliquait Jean-Marc Depuydt. « Il ne s’agit pas seulement de restaurer un site, mais de redonner vie à un lieu emblématique, aujourd’hui lieu privilégié de nos saisons culturelles. Merci à toutes les équipes mobilisées depuis des années pour cette belle aventure collective : institutions, mécènes, association du patrimoine, techniciens, agents et citoyens engagés. Grâce à vous, le Domaine Chavat continue de vivre, de renaître et de rayonner. »

A sa suite Bruno Garabos, du Club des Mécènes de la Fondation, expliquait en quoi il était très fier d’aider à la restauration d’un tel patrimoine. « Ces actions redonnent vie à nos villages, et c’est vrai que l’on a un peu les frissons devant une telle oeuvre. »

Pour Christian Tilleau, délégué départemental de la Fondation du patrimoine, « c’est le coup de cœur qui suscite notre adhésion. On essaiera de continuer à vous aider effectivement dans la durée. La vocation de notre fondation, c’est d’être des partenaires sur le territoire girondin dans la durée, et nous allons là où on a déjà des gens motivés, qui sont sur une lancée. C’est bien le territoire et les acteurs locaux qui peuvent faire aboutir un projet. Donc merci pour votre engagement. »

A sa suite, le maire Bernard Mateille, fera part de son enthousiasme en constatant que ce parc continue à vivre et à se restaurer. « Mais c’est vrai que sans vous le budget communal ne pourrait pas supporter ces restaurations. Vous êtes nos partenaires privilégiés, c’est vraiment très important et c’est grâce à cette synergie que nous pouvons continuer. J’ai toujours dit que le parc Chavat, ce serait un fil rouge parce que il y a des dossiers qui sont importants et puis les dossiers qui le sont un petit peu moins. Mais pour le parc Chavat, effectivement, tous les acteurs ont mis une petite pierre à l’édifice. Ce fil rouge, il va pouvoir continuer et je pense qu’il va falloir poursuivre ces partenariats si précieux sans lesquels nous ne pourrions pas continuer à avancer dans cette dans cette restauration. Enfin je remercie l’entreprise Sorreba Technologie pour le merveilleux travail qu’elle a réalisé. »

Enfin, Jérôme Guillem, conseiller régional (et maire de Langon), expliquera pourquoi il tenait à être là aujourd’hui pour cette inauguration, dans des agendas qui ne sont pas toujours évidents. « Pour marquer une considération. Pas seulement parce que j’ai des amis ici. J’ai redécouvert le parc Chavat quand j’avais une autre casquette, que je m’occupais des nuits atypiques. Je suis venu ici et je me suis dit : mais c’est incroyable, il y a les arbres mais il y a aussi la vie. Et quand on vient ici aujourd’hui, la réussite c’est la vie, on ne voit qu’elle. Le fait de pouvoir se retrouver dans des lieux comme celui-ci, dans un contexte qui n’est pas évident, cela fait du bien. Quand on a la chance sur un territoire d’avoir un parc comme cela, passer à côté ça serait vraiment irresponsable. Je voulais donc marquer un soutien fort. »

Enfin, s’adressant aux  représentantes du Service Patrimoine et Inventaire de Nouvelle-Aquitaine : « Nous quand on est élu, on a la légitimité mais on n’est pas compétent. Donc à la région, heureusement nous sommes bien entourés et nous avons des services qui sont formidables, je tenais à le dire. Grâce à eux, on arrive à faire de la médiation parce que, des fois, on est dans nos couloirs, dans nos contraintes, dans nos urgences, et on peut passer sans le vouloir à côté de certains sujets. Je tenais donc à vous remercier parce que je sais ce que vous faites ici depuis 2008, comme à d’autres endroits sur ce territoire. »

Le chantier

Le chantier a été confié à l’entreprise Sorreba Technologie pour un montant de 43 000 € HT, après validation par la DRAC des procédures techniques et des matériaux utilisés dans le cadre de la restauration d’un monument historique. Trois semaines ont été nécessaires pour mener à bien ce chantier.

Détail des travaux

– Nettoyage et décapage de l’ancien imperméabilisant

– Préparation des supports béton par ponçage

– Traitement des nombreuses fissures anciennes par brochage

– Entoilage et imperméabilisation du bassin:

Les financeurs

– DRAC Nouvelle-Aquitaine : 39%

– Région Nouvelle-Aquitaine : 14%

– Club des Mécènes de la Fondation du Patrimoine : 14%

– Autofinancement de la commune : 33%